L’impression d’étiquettes adhésive en continu doit tenir compte de différents paramètres.
Rien de très compliqué mais voici un résumé des principales notions à connaitre :

Un peu de vocabulaire :
A : Laize de l’étiquette.
B : Avance de l’étiquette.
C : Diamètre de la bobine.
D : Diamètre du mandrin.
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Le support de vos étiquettes à une double fonction. Il participe tout d’abord au rendu graphique final de l’étiquette. Il magnifie votre visuel et doit transmettre vos valeurs et traduire votre positionnement marketing.
C’est aussi un élément technique, partie intégrante du packaging et de sa fonction protectrice du produit. Il doit s’adapter à vos contraintes d’utilisation, de pose, de réglementation, de durée de vie du produit. Il doit aussi être en adéquation avec le type d’impression, d’embellissement et de finition envisagés.

Mais aujourd’hui la responsabilité écologique du choix des matières employées est fondamentale.

Ag3m peut imprimer vos étiquettes avec :

Pour bien comprendre l’impact environnemental d’une étiquette il faut la décomposer. Elle est constituée de trois éléments :
Le frontal : c’est la matière sur laquelle on imprime votre visuel, papier ou synthétique.
L’adhésif : « la colle » qui dépendra des caractéristiques du contenant produit , de son environnement, de son utilisation.
Le Dorsal : le support à jeter après collage, souvent une glassine jaune ou blanche.

De la combinaison de ces 3 éléments dépendra souvent le caractère eco-responsable de vos étiquettes.

1- Le frontal

Les papiers :

Tous les papiers (couchés, non couchés, de création etc.) sont biosourcés car issus de bois ou végétaux. Ils sont recyclables et compostables (dans la limite de l’adhésif employé)

Les matières synthétiques :

Les plastiques

Le polypropylène (PP) est un support qui résiste aux environnements difficiles et peut être transparent
Le polyéthylène (PE) offre une très bonne résistance aux UV et intempéries ainsi que de la souplesse
Le polytéréphtalate d’éthylène (PET) Il se recycle à 100% et ne perd pas en principe ses caractéristiques fondamentales et peut donc être réutilisé à plusieurs reprises. Il existe des filières de recyclages pour le PET mais plus il est teinté plus c’est difficile. Le recyclage est aussi limité par le type d’adhésif employé.

Les bio plastiques :

Ce sont des matières synthétiques « hybrides » qui contiennent jusqu’à 100% de matières biosourcées : végétaux, algues, déchets de bois…
Peuvent être biodégradables en se décomposant naturellement proprement et rapidement.
Attention, à vérifier l’origine de la biomasse (déforestation), son %tage, la consommation d’eau, le transport, les émissions de CO2 à la décomposition etc…

2- L’adhésif

C’est une colle dont la force d’adhésion sur le support, le tack, peut varier en fonction des besoins : innarrachable, repositionable, waterproof, conditions de températures extrêmes etc.. et des conditions de mise en oeuvre. Ces adhésifs sont constitués dans leur grande majorité de polymères acryliques.
La recyclabilité de l’étiquette va dépendre en grande partie de la nature de l’adhésif.

3- Les dorsaux

Aussi appelé backing ou glassine, c’est le support de l’étiquette et la matière la plus difficile à recycler. AG3M se mobilise avec le réseau ELISE pour mettre en place la filière de recyclage industriel.
Mais les fabricants font aussi des progrès en proposant des dorsaux avec 15% de glossine recyclée ou 30% de PET recyclé (issu de bouteilles en PET). Ces gammes ont des performances identiques aux dorsaux standards.


Les étiquettes recyclées

Aucune étiquette dans son ensemble, n’est issue de matières recyclées. Il faut étudier le pourcentage de ces composants dans chaque partie de l’étiquette : frontal, adhésif et dorsal. Les fabricants font de grands progrès dans ce domaine.

Les étiquettes biosourcées

Tous les papiers sont biosourcés car issus de bois ou végétaux. Certains composés synthétiques le sont aussi avec un pourcentage élevé de matières naturelles.

Les étiquettes adhésives biodégradables

Elle doivent pouvoir se décomposer sans effets nocifs sur l’environnement sous l’effet de bactéries, champignons, algues ou autres sans produit chimique.
On attribue un degré de biodégradabilité en fonction du pourcentage de matière décomposée et du temps nécessaire à cela.
Attention : Une matière biodégradable n’est pas forcement compostable

Les étiquettes adhésives compostables

C’est un type de matière biodégradable par l’oxygène et l’eau : il faut que 90% de la masse sèche d’un produit soit dégradée en moins de 6 mois.
Une matière compostable est de fait biodégradable.Attention:
– les produits et emballages en matière plastique dont la compostabilité ne peut être obtenue qu’en unité industrielle ne peuvent porter la mention “ compostable ”.
– Les produits et emballages en matière plastique compostables en compostage domestique ou industriel portent la mention “ Ne pas jeter dans la nature ”.

Le recyclage des étiquettes

Il est difficile de parler de recyclabilité des étiquettes dans la mesure où elles ne représentent en général pas plus de 5% de l’emballage qui doit être recyclé. Il est important de faire correspondre les matières du contenat et de l’étiquette.
Dans les centres de tri les étiquettes sont séparées du contenant par flottaison dans un bain d’eau chaude parfois additionné de soude. Les étiquettes papier et PET d’une densité supérieure à 1 sont donc facilement séparables. L’adhésif est donc un élément primordial pour définir le caractère recyclable, ou non, d’une étiquette.

 


Lexique

Le frontal : c’est la matière sur laquelle on imprime votre visuel, papier ou synthétique.
L’adhésif : « la colle » qui dépendra des caractéristiques du contenant produit , de son environnement, de son utilisation.
Le Dorsal : ou hacking, le support à jeter après collage, souvent une glassine jaune ou blanche.
Biodégradable : qui peut sous l’action d’organismes vivants et avec des conditions favorables (oxygène, chaleur, humidité) se décomposer en éléments divers dépourvus d’effet dommageable sur le milieu naturel.
Compostage : c’est un type de biodégradabilité aérobie (avec de l’oxygène) par fermentation naturelle.
Biosourcé : qui provient de la biomasse : arbres, plantes, algues etc….
Recyclage : toute opération de réutilisation de la matière première pour fabriquer un nouvel objet.
Valorisation : la matière première est réutiliser en remplacement d’une autre substance pour créer de l’énergie par exemple.
Réutilisation : nouvelle utilisation après passage à l’état de déchet.
Réemploi : nouvelle utilisation sans passage à l’état de déchet pour le même emploi.
PET : Le PET (polytéréphtalate d’éthylène) est une matière synthétique appartenant à la famille des polyestères et il est constitué de pétrole, de gaz naturel ou des matières premières végétales. C’est une matière polluante mais recyclable, qui sert à fabriquer les bouteilles en plastique, mais aussi les vêtements de sport, les maillots de bain… et les films imprimables des étiquettes. Le plastique PET
PE : Le polyéthylène (sigle générique PE), ou polyéthène, désigne les polymères d’éthylène. Simples et peu chers à fabriquer, les PE constituent la matière plastique la plus commune, représentant avec 100 millions de tonnes, environ un tiers de l’ensemble des plastiques produits en 2018 et la moitié des emballages.
Le PP | Polypropylène
Il est présent essentiellement dans les objets plus minces comme la vaisselle en plastique, des récipients alimentaires réutilisables, les pots de yaourt ou de crème, les emballages en plastique souple, les emballages de margarine…De faible densité, il n’est actuellement pas recyclable en dehors de l’industrie.
Le PP : Un autre plastique « propre » est le polypropylène ou polypropène, abrégé PP (formule chimique : -(CH2-CH-CH3)n-). Il est obtenu par polymérisation du propène à l’aide de catalyseurs. Grâce à sa structure moléculaire, il se décline en un grand nombre de PP aux propriétés variables. Le polypropène est plus rigide, plus dur et plus résistant que le PE, mais moins que d’autres plastiques plus nocifs. Le PP devient cassant à basse température (moins de 0°C), mais il peut être employé jusqu’à environ 160°C. Inodore et sans incidence sur la santé, il convient parfaitement aux utilisations dans le domaine alimentaire. Dans les constructions, il prend par exemple la forme de canalisations (tuyaux et raccords). Le PP n’est recyclable que dans le cadre de l’industrie.

 

 

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